24/04/2015

Les Artychauts. Une galerie d'art pour les kids

(de gauche à droite) Tirages limités  extraits du film d'Alê Abreu Le garçon et le monde, du long-métrage d'animation Ernest et Célestine de Monique Martin et d'albums Jean-Michel le Caribou de Magali Le Huche. 3 exposants au festival d'Annecy 2015.

Souvenir d’une enfance pas si lointaine (enfin, dans ma tête), une petite toile continue de trôner dans ma chambre. Elle représente un oiseau bleu captif d’un encrier dont s’échappe juste la longue plume de sa queue. Clin d’œil prémonitoire à la plumitive que je suis devenue, ce cadeau d’une de mes tantes fut ma première d’œuvre d’art « à moi ». Et je me souviens encore de la fierté éprouvée lorsque je l’ai sortie de son papier d’emballage...


Pour collectionneurs en herbe. Galerie d’art pour enfants créée sur le net en octobre dernier par Barbara Tonelli et Fanny Husson-Ollagnier, les Artychauts regroupent une trentaine d’artistes. Des illustrateurs, essentiellement, venus de France, du Brésil, d’Italie, du Portugal, du Japon, d’Iran… « L’illustration reflète la culture d’un pays, ses couleurs, son univers graphique » note Barbara Tonelli. Ces images du monde sont des pièces uniques (vendues autour de 400 €), ou des tirages en séries limitées (à partir de 30 €). Elles ouvrent des  horizons aux enfants dont elles commencent à former l'oeil pour en faire des amateurs d’art de demain. Et font de délicieux cadeaux à offrir aux jeunes parents pour décorer la chambre de leurs petits Jules ou Clémentine.Accessibles sur  l’e-shop des Artychauts, les illustrations et autres objets artistiques – boîtes, coussins et lampes, notamment -  sont aussi vendus lors d’expositions éphémères, où les artistes invités animent des ateliers créatifs pour enfants. Vous y croiserez parfois Cécile Landowski dont quelques originaux sont en vente sur le site. La prochaine expo aura lieu au cinéma Décavision d’Annecy du 15 au 20 juin, dans le cadre du festival international du film d’animation. Les Artychauts exposeront aussi au salon Maison&Objet à la rentrée. Rendez-vous sur leur stand !


"Attrape-moi si tu peux", illustration pleine d'humour  de Tullio Corda
- La galerie d'art, le net   : www.lesartychauts.com

02/04/2015

Lisa Pearl, la mode joliment rétro


Cette semaine, il me vient des envies d’embardées printanières et futiles du côté d’une petite griffe qui a du chien. Lisa Pearl est une marque de vêtements créée par Isabelle Simonet qui fabrique ses modèles en binôme avec un façonneur, dans son atelier parisien de la cité Popincourt, dans le 11ème. La créatrice, chimiste de formation reconvertie dans la broderie puis la couture -  c’est plus fun, il faut reconnaître - s’inspire des années 20 en raccourcissant les modèles.

Ultraféminines silhouettes. Hits de ses collections, les petites robes aux coupes près du corps mais pas moulantes, ont de ravissants décolletés drapés ou plissés qui libèrent le cou et mettent en valeur les petites poitrines. La styliste conçoit ses modèles en les essayant sur elle jusqu’à être ultra confortable et ça se sent. Les tissus viennent d’Italie et parfois des fins des coupons haute-couture et sont faciles à entretenir. Leurs imprimés discrets, souvent dans les tons de marine, noir ou vert (et corail ou rose, cet été), sont chics et faciles à porter. Tout comme les modèles des robes qui se prêtent aussi bien à une tenue casual, avec des bottes de motardes ou à une petite soirée, avec des stilettos et une veste courte.

- Les modèles Lisa Pearl sont en vente à la boutique Rose Durantin, 30 rue Durantin, Paris18e et dans d’autres points de vente à Paris et en province. Pour en savoir plus et être informés des ventes privées, rendez-vous sur facebook.


Les + : les modèles rétros très féminins des robes,
jupes et vestes, en séries limitées.
L’inspiration de l’été. Les imprimés Lisa Pearl
 filent les thèmes du végétal et des voyages.
Une envie de vacances, peut-être ?
Les prix. Autour de 180€ les robes, 80-90€ les tops et jupes.